Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
location-photomaton.overblog.com

passionné de photomaton je voulais vous faire part de mon expérience

L'histoire du photomaton

PHOTOMATON : HISTOIRE D’UNE MACHINE ADMINISTRATIVE ET CRÉATIVE

On a tous un jour au l’autre pris place dans ces cabines, d’où jaillissent des éclairs de flashs derrière un rideau, avant le moment fatidique où l’on découvre l’image finale. Le réalisateur Raynal Pellicer remonte aux origines de ce fascinant procédé, sans oublier de mettre en avant son pouvoir attractif auprès des artistes.

« Photographiez-vous vous-mêmes ! Huit photos en huit minutes. » New York, 1926. Anatol Josepho crée le premier système de prise de vue individuel entièrement automatisé. Il suffit d’insérer une pièce de 25 cents pour obtenir un portrait de soi. Sans le concours d’un photographe. L’ingénieur d’origine russe cède rapidement les droits de son invention au consortium Photomaton Inc. et empoche un million de dollars. Deux ans après, plus de deux cents machines sont implantées sur le territoire américain. Toutes sortes de services se développent autour de ce procédé. On peut choisir son arrière-plan, faire apparaître une date, un lieu… ou son poids, une balance étant parfois à disposition sous les tabourets !

Genèse du procédé automatique

Au cours du premier chapitre, on apprend que de nombreux brevets sont déposés entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle, dans le but de soumettre des « procédés de photographie automatique ». L’auteur s’arrête sur les plus emblématiques. Dont le Bosco, appareil qui délivre une image ferreotype en quatre minutes. Ou le procédé nommé Sticky Backs. Ce dernier se rapproche un peu plus de la philosophie du photomaton, bien qu’il nécessite l’intervention d’un photographe : six portraits sont figés sur une bande de papier étroite et collante (sens de l’adjectif « sticky » en anglais). On peut lire le nom du studio ainsi qu’un numéro de série sur chaque image. La concurrence ne tarde pas à faire son apparition. Le Phototeria, inventé en mars 1928 par le Canadien David A. McCowan, propose des tirages de forme ronde, en monochrome. Mais depuis un an, le Photomaton voyage à travers le monde. Avec succès. En France, une « Miss Photomaton », toute de bleu vêtue, aide le client en ajustant la mise au point et en lui suggérant des poses. Ce n’est qu’en 1968 que les machines seront entièrement automatisées dans l’hexagone.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article